Au début de sa petite randonnée, tout était bien calme. Notre grand père était serein. Il se promenait entre les magnifiques roses (démoniaques...) les jeunes pissenlits (diaboliques...) et les sages tournesols (sauvages et affamés...). Quel magnifique parcours ! Malheureusement alors qu'il suivait son chemin, un inconnu se dressa devant lui, avant de lui déblatérer cette fameuse phrase : Comme vous le savez l'antique Enutrof n'est pas peureux et donc il répondit du tac au tac "Crève chien !"... Non en fait, sérieusement, il balbutia quelques sons indistincts et au bout d'un certain moment le bandit en eut marre d'attendre et décida qu'il devait mourir. Il l'emmena donc dans la monstrueuse... (suspens !) Tour de Gisgoul ! et lui tint à peu près ce langage Les seuls paroles de notre grand père furent : "aiie" "arrêtez !" ou encore "j'ai mal", ce qui ne manquait pas de rappeler au violent bandit à quel point c'était agréable de torturer les gens. Il continua donc de frapper notre pauvre ancêtre qui n'avait rien demandé, puis l'acheva tel un mouton qu'on égorgerait pour une offrande sur l'autel...

Et voilà... l'histoire est finie.

Non sérieusement vous y avez cru ? Rien n'est jamais fini car mon grand père c'est l'plus fort ! Et il se tire toujours tant bien que mal des situations difficiles (plutôt mal quand même) voyez par vous même

Après cette mésaventure plutôt douloureuse, l'Enutrof enfourcha sa dragodinde comme à son habitude, puis il s'en alla le plus loin qu'il pouvait de cette tour sanglante.
Enfin il rattrapa le chemin, qu'il utilisa afin de faire un long trajet, mais sans périples, jusqu'à la ville dans laquelle il était plus tôt dans la journée : Astrub.
Ça y est il avait enfin rejoint sa ville natale. Il allait pouvoir se reposer un petit peu, avant d'avoir une autre idée farfelue qui pourrait le mettre dans un drôle d'état comme d'habitude ! En tout cas une chose était sûre : l'ancêtre préférait les jeunes bworks d'Astrub que ceux qu'il avait rencontré dans le village dévasté de Gisgoul.