Il était une fois un homme très fortuné. Il était sans nul doute l’homme le plus puissant de son village. Il était, malheureusement, aussi l’homme le plus avare à telle enseigne qu’on le surnommait GripKama. Il accumulait les richesses sans en dépenser ou offrir aucune.

GripKama était unique par son avarice, nul ne lui arrivait à la cheville en ce domaine, il n’avait pas d'épouse, pas de domestique, il faisait lui-même tous les travaux qu'il y avait à faire chez lui et il était fier de ne rien acheter pour survivre, ou de ne dépendre de personne.

Un jour, alors qu'il exécutait un travail tout à fait banal de lui-même car il graissait la poulie de son puits, GripKama tomba dedans et hurla à qui put l'entendre qu'il avait besoin de secours :

- A l’aide, au secours ! ! ! criait-il.

Instantanément alerté, son voisin accourut et se pencha dans le puits. Il vit ainsi GripKama dans une fâcheuse situation, et décide de lui tendre sa main pour l'aider à remonter :

- GripKama, donne-moi ta main que je te tire de là !

Mais GripKama, par excès d'avarice, détestait donner quoique se soit. Lorsqu'il réalisa que son réflexe de déni allait lui coûter la vie, il tendit sa main vers celle de son voisin, mais trop tard.
Ce long temps de réflexion lui fut fatal. Il ne fait nul doute que GripKama aurait pu s'en sortir indemne si son voisin avait dit " prend ma main ".

Les sages du village conclurent qu'effectivement son avarice avait finit par tuer le riche GripKama.