L'ancêtre, en pleine forme, marcha donc jusqu'à l'atelier de forgemagie de sa ville natale : Bonta. Après des pénibles heures minutes de marche, il atteignit enfin l'atelier des merveilles.
Il se plaça devant la table, et s'agenouilla afin de prier son Dieu, Enutrof, qu'il fallait que cela fonctionne.

Il se concentra encore et encore (et encore !) et, avec son coupe cuir magique, taillada ses magnifiques bottes.

Ah ! Il ne fallait pas s'attendre à ce que notre malchanceux de service réussisse du premier coup naméoh, vous espériez quoi ?
Il se ressaisit donc...

Après cet essai laborieux, l'Enutrof ne baissa pas les bras. Ses erreurs lui auront bien apprit ça ! Il alla donc à l'hôtel de vente des runes, acheta un nombre monstre (pour lui en tout cas) de runes, et continua.

Les échecs s'enchaînaient. Ses bottes perdaient en puissance. Il commençait à être fatigué, l'heure étant très tardive (19h30 !) ; mais il continuait encore et encore, comme si sa vie en dépendait.
Et après des heures d'efforts, on put lire la joie dans les yeux du grand père :

Et finalement, l'ancêtre généreux avait enrichi un cordonnier, un vendeur de runes, et avait dépensé tous ses sous dans un métier qu'il n'utilisera sûrement pas souvent vu sa chance phénoménale...

Morale de l'histoire : vous vous sentez riche ? Faites comme lui !