Depuis quelques semaines les bruits cours que les pandawas, maitre de la fermentation, seraient devenus comme dingues ces derniers temps. Certains n’hésitent pas à les traiter de pervers et à leur jeter des seaux d’eau glacée histoire de rafraichir leurs ardeurs.

L’histoire va loin. Des ragots de paillassons, racontent que des pandawas, aux combles de leur folie coquine, auraient kidnappé des sadidas et les auraient contraints à fabriquer à la chaine, des poupées aux formes aguicheuses. Les entravés auraient été retrouvé dans un état d’ébriété avancé, rotant des obscénités. Les malheureux recevaient en continu les vapeurs alcoolisés des pandas encagoulés.halloween-dolls.jpg

Bourru mais sympathique, le chef Amayiro explique que depuis deux semaines, les plaintes pour pandas débauchés ont accru considérablement. Après interrogatoire des accusés, beaucoup d’entre eux, affirment ne pas se souvenir de leur méfait. L’indéfectible appareil à palper n’aurait trouvé aucun mensonge dans leur propos. Pouvons-nous en conclure que les pandawas sont victimes d’une machination ? C’est un peu tôt pour l’affirmer mais l’hypothèse est, quand à elle, possible.

Dans tous les cas, des mercenaires se sont amusés à en faire un business bien juteux. Les petits malins ont profité des circonstances, pour monter une association, appelée « boom au cœur ». La nuit tombée, ils joueraient aux justiciers masqués et mettraient la main sur quelques malheureux pandas. « Les amoureux mécontents sont d’excellents clients » assurent les mercenaires avides d’argent. Il est vrai que les pandawas ont toujours aimé faire des folies de leur corps mais depuis peu, ils en veulent aussi à ceux des autres et les jaloux réclament réparation. Ils n’apprécient pas la fâcheuse habitude qu’on les pandas de zieuter sous les jupes des filles. Quand à ces demoiselles, elles se font porter comme des princesses, puis une fois leur trésor en tissu dévoilé, se font jeter comme des vieux mouchoirs de gelées. Les dossiers sont variés et les chefs d’accusations ne manquent pas d’imagination. On retrouve principalement, des cas de pandas pyromanes ne pouvant s’empêcher de mettre le feu aux miches des jolies filles et de prendre la poudre d’escampette dès l’aventure terminée.150px-GardePandala.png

Et c’est une sale affaire qui est découverte par les autorités, au célèbre marché de Bonta. Les étales s’harmonisent avec un joli noir et blanc. Et pour cause, la plupart des tissus proposés cette saison, sont recouverts de poils de pandas. On en trouve à toutes les sauces, habits, chaussures, tapis, instruments, chopes, tout y est. A les écouter, les vendeurs auraient tous découvert le bon filon de l’année. Des poils soyeux de panda étaient vendu à un prix plus que raisonnable par un certain docteur Xo, chercheur dans les comportements et sentiments extrêmes.

Le savant fou, aurait désiré mettre le doigt sur la molécule de l’ivresse et comprendre son fonctionnement. Ces propos extrémistes l’auraient isolé du troupeau des scientifiques, ce qui n’entravait en rien son obsession démentielle. Il avait alors, tout naturellement, pensé aux pandas pour réaliser ses expériences en secret. Mais le matériel d’alchimie et le cout d’un alambic sur-dimensionné avait eu raison de ces finances. Du moins, pour un temps. Perdant tout sens de moralité, Xo se mit à revendre, sous le mental, les poils de ses pauvres cobayes. Les pandas aux poils courts et crépus, transpirants d’alcool par tous les pores de leur peau, étaient ensuite relâchés avec un émetteur sensoriel. Ainsi drogués, ils perdaient alors la maitrise d’eux même et libéraient leur plus bas instinct. Le docteur déjanté n’avait pas prévu qu’ils focaliseraient l’attention sur eux, le menaçant d’être percé à jour.
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Les notes trouvées dans le laboratoire du savant expliquent que les effets de l’alcool se dissiperont d’eux même sous quelques semaines. Mamie peut alors être rassurée, les pandawas ne guetteront plus sa petite culotte.