Au moment de fermer l'œil, la manifestation de colère d'une bien étrange créature, déchire le silence de la nuit... La sacrieure et moi dévalâmes les escaliers de la taverne avant de débouler dehors. Il y avait plein de monde, avec des lanternes à la main pour s’éclairer, qui regardait en direction de la maison de Metag Robill. Il faut dire qu’elle n’était qu’a quelques kamamètres de la. Il n’y avait plus un bruit, on entendait les moskitos voler. Tout le monde s’attendait à un éventuel signe de vie (ou de mort).

C’est alors que je prix conscience que la maison en face de nous était complètement détruite, seul la moitié étai encore debout. La chose qui avait fait cela devait être la même qui avait rugit si fort.

Soudain, un tas de décombres vola en éclats et une silhouette massive en sortit en grognant. Les gens présent furent surpris et poussèrent quelques cris d’étonnement, certains enfants se mirent à pleurer. La foule se dilata rapidement, ce fut la panique.

La créature sauta alors sur l’atelier des bijoutiers, puis sur la banque.

La chose hurla encore plus fort que la fois précédente et martela le bâtiment. Il faut bien avouer que cette construction était des plus solides de la région, au cas où… mais la créature en vint tout de même a bout, et quand un trou assez large pour qu’’elle se faufile fut créé, il n’hésita pas et s’engouffra à l’intérieur.

Nouveau silence. Les quelques personnes présentes retenaient leur souffle, s’attendant à chaque instant de voir ressortir la bête par un nouveau trou béant, les bras chargé de sacs de kamas, et c’est d’ailleurs ce qui inquiétait le plus les énutrofs.

On croyait que c’était fini, et on se relevait doucement. Mais l’on avait tort et la créature défonça un autre mur pour ne pas s’embêter de passer par la brèche déjà existante, et hurla une fois de plus ce qui prouva que c’était la seule chose qu’il savait faire en plus de tout détruire !

Avec l’explosion d’une nouvelle façade, plein de kamas jaillirent en dehors de la banque et tombèrent à terre. Le monstre restait indifférent, et se précipita alors hors de la cité, se dirigea en direction du château d’Amakna.

Je pensai alors qu’il y allait y faire la même chose qu’ici, lorsqu’il changea brusquement de direction pour se diriger vers la forêt des abraknydes. On ne le vit bientôt plus, après qu’il a pénétré dans le sombre bois. On entendit juste les arbres tomber sur son passage pendant quelques minutes, puis, plus rien.

Les énutrofs se jetèrent avidement sur les kamas éparpillés sur le sol, mais les gardes de nuit et ceux apparemment fraichement réveillé, qui avaient pris leur temps pour laisser le montre tout détruire, intervinrent bien vite et repoussaient les personnes âgées avides d’argent.

La sacrieure s’approcha alors de la brèche qui avait servi de sortie à la bête, et je la secondais. Nous posâmes les yeux aux sols, et regardèrent les énormes empreintes de pas. Elles étaient énormes, et même un peu plus grandes que celles d’un féroce trooll.

Je me séparais alors de la sacrieure pour aller constater les dégâts faits à la maison de Metag Robill. La façade avant de la maison s’était effondré, la porte était en petit morceaux, et on voyait le premier étage qui avait subit le même sort que le rez-de-chaussée.

Metag Robill était très connu pour ses trophées de chasseur de monstre légendaires, et de grand aventurier « a la retraite » ayant accompli des tonnes de quêtes toutes plus difficiles les unes que les autres. Il défiait d’ailleurs les aventuriers trop téméraires, et leur « proposait » de faire un tour du monde en vainquant presque tous les maitres des donjons, et on disait la récompense…magnifique.

Ses trophées, parlons-en ! Les étagèrent sur lesquelles ces derniers reposaient étaient brisés, et les têtes empaillées jonchaient le sol.

Je vis soudain, un petit tas de débris remuer, et je me mis aussitôt en position de défense. La sacrieure dut me voir, car elle me rejoint à son tour et m’imita. Nous nous attendions tous les deux à voir une nouvelle créature sortir des débris.

Mais c’est une main humaine qui en sortit. « _A l’aide…

Je me précipitai pour aider le blessé, et je tirais des gravats…Metag Robill évidement. Mon amie arriva et le questionna :

_Bonsoir l’ami. Dites nous si vous savez ce que voulez cette chose. Metag répondit avec difficulté, il était blessé : _Il y a beaucoup de choses que j’ai que les gens aimeraient avoir. _Sauf que ce coup-ci, c’était plus qu’une simple personne, rétorquais-je La sacrieure venait d’avoir une hypothèse : _Venait-elle pour votre prétendu Dofus que vous posséderiez ? _Croyez vous, cher demoiselle, qu’un homme, qui sait très bien que tout le continent est au courant, possède un de ces œufs de dragons, sans rien faire ni prendre aucune mesure contre des éventualités comme celle-ci ? _Ce n’est pas vrai, n’est ce pas ? _Le jour ou j’ai arraché le Dofus turquoise de l’antre du dragon cochon, je savais qu’il ne serait pas content. Un jeune écaflip m’attendait a la sortie, et m’en a proposé un très bon prix. Je lui ai donc vendu. Quelque minute plus tard, le dragon cochon et venu reprendre son bien et je n’ai qu’entendu quelques feulement. _Merci pour ces informations. Puis des éniripsas arrivèrent et embarquèrent Metag sur une civière (sa rime 3 fois).

_Petit, je crois bien que ton entrainement va devoir commencer plus tôt que prévu

A suivre...