Dans les rues autour de ma modeste demeure, personne, pas âme qui vive, de temps à autre un éleveur de Dragodinde ou une Enutrof remplissant son coffre en banque.

Coïncidence ?

Je décidais donc de mener mon enquête, et comme d’habitude en ce qui me concerne je commencerai par la taverne du Chabrulé.

Raclette : Ola tavernier, sers moi une bière bien fraiche que je me rafraichisse le gosier.

Le tavernier s’empressa de me servir et je me dépêchais à mon tour de boire pour tenter de me refroidir.

Raclette : Dis moi, c’est vide ici, ou sont passés les clients ?

Tavernier : Les clients, quels clients ? Je ne vois presque plus personne par ici, j’ai une famille à nourrir mais tout le monde semble avoir déserté la ville.

Raclette : J’avais également vu cela mais as tu une idée d’ou peuvent bien être passé toute la population ? Les gens ne disparaissent pas comme ça voyons !

Tavernier : Cela à commencé il y deux semaines environs, j’ai vu des gens avec des bagages se diriger en dehors des murs d’enceinte de la ville, je n’y ai pas prêté attention, ils se dirigeaient vers le Nord, peut être devriez vous mener votre enquête de ce coté. Et surtout si vous avez des informations faites le moi savoir !!

Raclette : Bien sur l’ami, il vous suffira de lire la prochaine édition du Zoooooooornal pour cela ….

Mes doutes se confirmaient il se tramait quelque chose, je n’étais au courant de rien et j’ai horreur de ça !!

Un baluchon vite fait, bien fait et en route. Direction le Nord de Brakmar.

La chaleur estivale se faisait sentir de plus en plus et chaque pas était une souffrance, et ce n’est que quelques lieues plus loin que je choisissais de faire une pause au bord de la route. La terre du chemin était aride et même si en temps normal les alentours de Brakmar ne sont pas des plus humides je pense que nous avons atteint un record de chaleur.

Après ce bref repos je repris la route lorsqu’au loin je vis un groupe de voyageurs qui marchaient à faible allure. Je forçais donc le pas pour les rejoindre et savoir ou ils allaient.

Raclette : Bien le bonjour, amis voyageurs, je suis me nomme Raclette, Zoooooooornaliste, comment allez vous par ces chaleurs intenables ?

Voyageur : Mais très bien merci de vous en inquiéter, les enfants doivent boire beaucoup plus pour se désaltérer mais tout cela sera bientôt terminer lorsque nous serons arrivés.

Raclette : Ha oui ? Mais ou allez-vous ?

Voyageur : Mais voyons nous allons au Camping Koalak pour les vacances d’été, c’est l’agence de voyage qui nous a conseillé cet endroit il paraît que c’est magique !

Raclette : Je dois bien avouer que non, pouvez vous me l’indiquer sur ma carte je vais m’y rendre le plus vite possible afin d’en informer mes lecteurs.

Nom d’un petit Sram, un « Camping » mais quelle est encore cette nouvelle invention ? Il fallait en avoir le cœur net, je laissais ces charmants voyageurs et j’accélérais encore plus la cadence. Au fur et à mesure de mon avancée je croisais effectivement de plus en plus de personnes de tous horizons, des Brakmardiens, des Bontariens et des Astrubiens et même des Sufokiens pourtant peu habitués aux voyages.

Le chemin se rétrécissait et il était à présent noir de monde les uns derrières les autres, la queue n’avançait plus, nous étions bloqué sous la canicule. Après quatre heures de route dans cette file d’attente j’arrivais enfin en vue de ce fameux « Camping Koalak »

Une immense pancarte sous une arche de bois faisait office d’entrée dans ce camp, on pouvait entendre des cris et des rires d’enfants au loin, les personnes que je croisais à présent étaient détendu et souriant, vêtus d’étranges petits slips et chaussés de sandales.

C’était mon tour.

Coca Koalak la pétillante

Raclette : Bonjour, je viens faire un reportage pour notre Zooooooornal est il possible de rencontrer le responsable ?

Koalak : Un instant je vous prie, je vais voir si cela est possible.

Le petit être poilu s’éclipsa quelques secondes et revint avec une petite amie, poilue elle aussi.

Coca Koalak : Bonjour Monsieur, que puis-je pour votre service ?

Raclette : Je suis intrigué par votre concept, que faites-vous ici ?



Coca Koalak : Suivez le guide je vais vous montrer Nous avons ouvert cette année, mon arrière grand père, paie à son âme, avait un rêve, celui de créer une immense étendue verdoyante ou les guerriers et guerrières de passage pourraient venir se reposer et se détendre pendant les mois de grosses chaleur. Mon mari et moi même avons donc travaillé sans relâche depuis de nombreuses années pour créer cet endroit. Nous avons fait un peu de promotion à Bonta et à Brakmar est le succès était là, inattendu mais bien là !!

Au détour du chemin par lequel nous passions je fût estomaqué, abasourdie par la beauté de ce lieu, les fleurs de toutes les couleurs en bordures des chemins, et des tentes partout sur plusieurs hectares, les gens faisaient griller des saucisses de dragodinde (semble t’il la spécialité locale), mais aussi des côtelettes de Porkass, l’odeur des grillades emplissait mes narines et me faisait saliver d’envie.

Coca Koalak : Comme vous pouvez le constater nous mettons tout en œuvre pour le bien être de nos clients, continuons voulez vous.

Coca Koalak : Et voici la zone de loisir, nous sommes très à cheval sur la sécurité bien entendu.

Devant moi se tenait une gigantesque montagne, elle avait été taillée d’une façon telle que les enfants pouvaient monter à l’aide d’un escalier de pierre et se laisser glisser dans le ruisseau qui serpenter finissant leur incroyable descente dans un grand bassin d’eau.

Raclette : Extraordinaire ! Quelle belle invention, comment l’avez vous appelé ?

Coca : En l’honneur de mon grand père nous appelons ce jeu le Tom Bogan. Les enfants l’adorent. Ici vous pouvez voir la taverne de Miss All-In ou tout est gratuit si vous choisissez de souscrire à l’option All-in lors de votre inscription au camp. Un peu plus loin la rivière, elle est fraiche et permet de se baigner pour se rafraichir pendant les grosses chaleurs, un concours de pêche est organisé demain d’ailleurs.

Chers lecteur(trice)s j’ai donc décidé de poursuivre mes investigations au sein de ce fameux « Camping Koalak » afin de faire toute la lumière sur ce lieu.

Le domaine étant relativement vaste et la quantité de personnes à interviewer importante je pense que je pourrais revenir vers vous d’ici un ou deux mois.

Signé Raclette Zooooooornaliste qui ne s’arrête jamais.