Le corail :

Le corail n'est pas une roche, et encore moins un végétal : c'est un animal ! Il est proche de l'anémone de mer, qui elle aussi est un être vivant.
En effet, les "branchages" que l'on peut voir, sont des tubes segmentés, comme des étages d'une maison. Et qui habite cette maison ? Le corail bien sûr !

Mais comment ça marche ?
C'est très simple en fait : l'animal absorbe et transforme les minéraux présent dans l'eau de la mer en un "squelette"/"arbre", facilement reconnaissable.
Il existe deux sortes de coraux : les durs (squelette à base de minéraux, qui vivent non loin de la surface de la mer, qui ont besoin de lumière pour vivre) et les mous (pas de squelette "dur", ils ondulent au rythme des courants et peuvent vivre sans lumière aucune, à de très grandes profondeurs).

Ça mange quoi ?
Le corail se nourrit grâce à des cellules végétales (zooxanthelles et phytoplancton) qu'il abrite dans ses différents "étages" : ils vivent en symbiose. Le corail les protège, et ses locataires le nourrissent en transformant le dioxyde de carbone libéré par l'animal en nutriments pour ce dernier.

C'est dangereux ?
Disons que ce n'est pas totalement inoffensif; le corail peut provoquer des brûlures si on le touche sans protection. C'est sa manière à lui d'éloigner les indésirables.

C'est menacé d'extinction ?
Oui, très largement ! A cause de la pollution des mers, des crèmes solaires des baigneurs, et de l'acidité de plus en plus de mers du monde, les coraux "blanchissent" et meurent. L'animal rejette les cellules végétales qu'il abrite, et meurt car il n'a plus rien à manger. On pourrait presque croire qu'il protège ses locataires jusqu'au bout, car lui ne peut pas se déplacer, juste subir ce qui passe par là.

Les requins :

Le requin, ce n'est pas "Les dents de la mer", loin de là ! Seules cinq à douze espèces sont une réelle menace pour l'homme, notamment par leur taille et leur appétit. Quelques exemples : le requin tigre, le requin blanc, le requin bouledogue, le requin mako et le requin longimane. Sur plus de 450 espèces, c'est tout de même très peu ! A savoir aussi : depuis plus d'un million d'années, les requins ont gardé la même forme. Les premières espèces apparurent il y a... 450 millions d'années ! Avant même les dinosaures !

Mais comment ça marche ?
Le requin est un chasseur : il détecte sa proie et la pourchasse afin de se nourrir. Il agite énergiquement sa nageoire caudale (sa "queue") pour se propulser à vive allure, tandis que ses nageoires pectorales (celles sur le côté) l'aident à s'orienter, comme un gouvernail, et les nageoires dorsales le gardent stable. C'est une vraie machine à nager et chasser !

Ça mange quoi ?
Pas des hommes, ni des chèvres... L'homme n'est qu'une proie rare, rarement mangée, mais la blessure due à l'attaque peut provoquer la mort à cause de la forte hémorragie qui en résulte. Le requin se nourrit de poissons malades ou de charognes, voire de plancton pour certains comme le requin-baleine ou le requin-pèlerin. C'est un prédateur, voire pour certains des super-prédateurs (au sommet de la chaîne alimentaire, personne ne les chasse/mange comme le grand requin-marteau ou le requin-tigre).

C'est dangereux ?
Ça dépend des espèces. La plupart n'ont pas la mâchoire adaptée pour croquer autre chose qu'un pied ou une main, car ils se nourrissent de petits poissons.

C'est menacé d'extinction ?
Que oui ! A cause d'une pêche anarchique et de la pollution des eaux, le requin est menacé. En Asie, on le chasse uniquement pour son aileron, fort apprécié en cuisine, et on relâche les corps inertes et meurtris de ces pauvres animaux... De plus en plus de cuisiniers proposent sa chair dans divers plats, des groupes pharmaceutiques utilisent l'huile de son foie, qui est aussi employée comme lubrifiant pour les machines. Sa peau quant à elle, sert aux maroquiniers. Autant dire que le requin est chassé à tort et à travers dans toutes les eaux du globe, et que sa disparition déséquilibrerait le monde sous-marin. Leur raréfaction a déjà des conséquences sur les populations marines.